vendredi 16 novembre 2007






Nous voici donc, As(u)ka, Jean-Louis et moi, au deuxième concert du festival des arts traditionnels.




Nous avons l'honneur d'y voir et écouter deux grands joueurs de shamisen: le père et le fils dont le numéro "fossé inter-génération" lors de l'interview du gentil animateur est bien au point, mais démenti ensuite par le duo de feu qu'ils nous offrent: sans de longues heures ensemble et une bonne entente plus que musicale cette qualité est impossible!




Ci-dessous, deux mini-extraits en solo: le fils moderne à l'attitude très sobre, et le père traditionnel à l'attitude extravertie.





























Ensuite place au théâtre: une démonstration de kabuki, théâtre joué exclusivement par des hommes et plus populaire que le Nô, et ici en l'occurence très adapté à un public d'enfants: carrément comique et surjoué par rapport à ce qu'on voit d'habitude! Vous noterez l'utilisation de l'éventail (fermé) qui sert en théâtre d'accessoire à tout faire.


















Je ne comprends pas grand chose à l'histoire mais c'est marrant quand même. Quand Frérot me raconte le scénario je vois que je ne pouvais pas deviner faute de culture appropriée!




Entre-temps, avant, après, pendant les entractes, comme à tous les spectacles où je suis allée, nous entendons la diffusion d'un flot ininterrompu de baratin en japonais émaillé de arigato gozaïmas(u) à tous les coins de phrases: il s'agit des consignes de sécurité, et d'interdictions en tous genres: de photographier par exemple. Jean-Louis profite de son physique étranger pour faire semblant de ne pas comprendre!




En sortant du concert, un mère baba-cool et sa fille traditionnelle:




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Et puis en sortant de Meijo, le rendez-vous des jeunes tendance lolita-gothic-mangas, plutôt sympathiques et aimant se faire prendre en photo!




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Et puis c'est le retour: encore quelques métros, trains, stations, etc... A cette heure-ci il n'y a pas grand monde, on se voit (et on se photographie) d'une banquette à l'autre!





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Je voulais photographier ces lycéens endormis mais ils ne dormaient que d'un oeil et vous les voyez soudainement éveillés par l'annonce de la prochaine station (en japonais, en anglais, et en nous remerciant bien d'utiliser cette ligne en japonais seulement.)


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Puis c'est le retour pour un repas à Seijo où nous retrouvons Haru (en grande forme culinaire!)en passant acheter du vin car Asuka aime tant ça! Elle aime aussi la ratatouille et Haru en a préparé une fameuse.








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Euh non ça c'est le rayon saké, juste à côté, scuzez-moi!








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Charmante, isn't she?









Je me suis alarmée voir sa peau se marbrer de rougeurs au cours de la soirée: il parait que les japonais ne supportent pas le vin comme les européens: certains deviennent rouges, certains deviennent blancs, d'autres encore ne peuvent pas en boire une goutte sans tomber malades. Question de métabolisme. Mais ne vous inquiétez pas, ils ont le saké et la bière: des siècles et des siècles d'entraînement!









(... à suivre)