jeudi 6 mars 2008

THE VIRAGE!


Eh oui je me fais rare...


C'est que voilà, après avoir enfin fini de raconter mon voyage au Japon, j'ai d'abord soufflé un peu, et depuis je me prépare à... changer de vie.

Enfin pas vraiment de vie, mais de lieu de vie, ce qui va tout de même avoir des conséquences.


Après 21 ans de vie rurale dont 19 dans la maison actuelle, je vais redevenir citadine!

Je quitte une grande maison pour un F3.

L 'orée de la forêt pour les bords de la Garonne.


L'herbe pour le bitume.


La corvée de bois pour le thermostat du radiant.


Les horizons lointains pour le mur devant le nez.


Le ménage jamais fini pour quelques m² vite clean.

Le ciel pur plein d'étoiles pour l'étrange couleur orange par-dessus les toits.


Le jet d'arrosage pour la piscine privée.


L'espace pour le non-espace.


Les week-ends à bosser dehors et dedans pour les week-ends de loisirs.


Les p'tits cafés chez Ellisa pour des p'tits cafés dans les troquets désenfumés en sortant d'une expo?

Des soirées écroulés devant un DVD pour des sorties concert, boites de jazz, ciné, restau?



Avantages, inconvénients, je vous dirai tout!


J'emmène Christian et Taïga, que peut-il m'arriver de mal?



Conséquence collatérale: ce blog va disparaitre, pour renaître ailleurs.
Je pars chez Hautetfort.

Ce futur blog est quasi prêt et il est ICI. A bientôt donc là-bas!


Mes notes sur le Japon sont en cours de rapatriement sur un site que j'ai commencé à créer, mais comme j'apprends tout du début: html, css et tout le tremblement, et que je n'ai pas vraiment le temps, c'est un peu long...

mercredi 6 février 2008

Tokyo 07, J12 et retour (THE END)


VENDREDI 25 AOUT 07


Ce matin on se lève tôt (7h30), car l'eau sera coupée de 9h à 12h pour nettoyer les citernes sur le toit (???): nous devons donc être douchés avant!

Départ à 10h30 avec Frérot, direction: un magasin de musique conseillé par Yuki, au diable vauvert.



Nous visitons au passage une salle de pachinko. Le pachinko est une sorte de billard ou fleeper vertical et très bruyant, d'autant plus qu'une seule salle en contient, je sais pas, allez, huit rangées de 30? Il s'agit de propulser des billes et d'essayer d'obtenir des combinaisons gagnantes. Ce jeu semble être un sport national, pas du tout rentable mais irrésistible. (photo wikipedia)




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Nous passons aussi par ici pour un p'tit café + toilettes:
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Le quartier est visiblement en pleine transformation: vieilles bicoques et immenbles neufs se côtoient:



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petites rues et voies rapides aériennes superposées également!




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Mais nous voici enfin arrivés: ce magasin de musique est spécialisé en gagaku et vend tous les instruments, accessoires et partitions concernés. Je vois donc enfin un orgue à bouche! Hélas, le prix, bon, tant pis...




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Par contre je découvre le itchiriki, petit instrument à anche double, que j'avais très bien entendu en concert mais sans arriver à voir ce que c'était. Le vendeur me fait une démonstration, presque un cours: nous trempons l'anche dans du thé vert tiède, et je souffle dedans en pinçant bien: j'y arrive! J'en achète un en plastique, avec une méthode en japonais certes mais suffisamment imagée pour mon usage, et avec plein de morceaux en notation occidentale.


Frérot, lui, rêve devant un biwa:



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Nous mangeons dans un petit restau... indien, ça change. La cuisine me paraît très épicée, j'ai déjà perdu l'habitude!



Et nous prenons le train direction Ginza, (quartier des grands magasins), d'abord pour la grande librairie internationale Maruzen, où je trouve un livre de photos pour Isa, et un autre de poterie pour Christian, des livres et papiers pour origami mais pas de livre pour enfant convainquant qui n'existerait pas en français.



Puis nous traversons l'avenue pour prendre un thé selon les indications de Haru, dans un salon de thé très chic: thé vert moussu froid et petit gâteau très japonais (= minuscule mais très nourrissant, en pâte de farine de riz avec un coeur en pâte de haricot rouge. Ça peut paraître affreux décrit comme ça mais c'est délicieux!




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Puis passage rapide dans un grand magasin de CD, genre de FNAC locale, avec beaucoup de "musiques actuelles locales". Je trouve tout de même un CD de Kabuki et un autre de Gagaku.


Ensuite entre deux stations de métro nous visitons le siège d'Ariane Espace Japon, au 31ème étage d'un grand immeuble luxueux avec un Starbuck's café au rez de chaussée. (et des restaurants au sous-sol me dit Frérot qui doit savoir de quoi il parle)



Il me fait visiter son bureau et ceux de ses collègues: il n'y a pas trop d'espace mais ici c'est normal. Il y a par contre une super vue sur Tokyo, la résidence du 1er ministre et le Palais Impérial.




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Je rencontre deux de ses collègues et une secrétaire qui nous fait un café et nous offre d'excellents gâteaux secs... japonais! c'est-à-dire de forme géométrique et lisses, pas comme chez nous où les industriels essayent de faire croire qu'ils les façonnent à la main. Ils viennent de sa région d'origine dont je ne me rappelle pas du tout le nom et ont l'air renommés.



Je visite aussi les toilettes qui ont un tableau de commande digne d'Ariane, dont un bouton pour déclencher des sons: musique ou bruit de ruisseau cascadant gaiement, pour masquer les vrais bruits naturels je suppose!



Retour à Seijo. Nous achetons les billets de train pour aller demain à Narita , et je me balade un peu toute seule au soir tombant (18h) en faisant très attention de ne pas me perdre, et je ne me perds pas! Je me sens presque dans "mon" quartier et j'ai le coeur serrré de repartir en ayant été si bien accueillie et immergée, en ayant vu tant de choses, tant de gens. Tout en me sentant fondamentalement étrangère, je pense que je pourrais facilement vivre ici parmi ces tokyoïtes très occidentalisés.


Je rentre en criant « Tadaima! » fièrement comme il faut! ça veut dire "je suis de retour!" et c'est comme ça qu'on fait ici.


Bagages, tri et échanges de photos avec Frérot, re-bagages. Tout rentre dans le sac mais j'espère qu'il n'est pas trop lourd!


Repas délicieux préparé avec amour par Haru. Je vais regretter...



SAMEDI 26 AOUT 07


Le lendemain nous nous levons tôt, je pèse mon sac... et en sors quelques kilos de documents pas vraiment utiles que Haru m'enverra par la poste.


Frérot m'accompagne. Dès la gare centrale de Tokyo, attendant le train pour Narita, je retrouve des visages occidentaux comme moi (j'en ai très peu vus pendant mon séjour), munis de gros bagages comme moi.


A l'aéroport il y a une foule incroyable, des files d'attente invraisemblables, c'est un peu la panique à tous les étages. Heureusement que Frérot est là, car je ne comprends rien aux annonces, même en anglais! Il eût fallu viser 3 heures d'avance plutôt que 2, mais finalement j'arrive à passer à temps à l'enregistrement. Frérot me laisse et je continue le parcours seule, tout est fléché sans problème.


A la porte d'embarquement en face de la mienne il y a un départ pour Beijing, et je saisis vraiment maintenant la différence d'accent! Le chinois est tout en glissandos ascendants et descendants sur un bon octave, et le japonais se parle presque tout droit, avec un ambitus de tierce, sans plus.


Apparemment la panique de la salle d'embarquement s'est propagée car tous les avions ont du retard, le mien aussi.


Retour sans problème. les 11 heures passent vite. A Paris il fait beau et chaud et c'est plein de français roses et gras et pas élégants et je comprends toutes les conneries qu'ils disent, c'est bien triste.


A l'embarquement, les hotesses hallucinent de voir qu'au Japon, au pays de l'organisation parfaite, mon numéro d'enregistrement a été écrit à la main, au stylo, et non pas imprimé comme il se doit. Je leur dis d'un air blasé:"Ah oui ce matin c'était la panique à Narita!" comme si j'y allais tous les week-end! (pincement au coeur)


L'avion prend 3/4 d'heure de retard pour cause de bagages embarqués sans leurs passagers! La clim et mortellement froide et mon métabolisme déjà chahuté par le changement d'heure ne comprend plus rien à rien.


Et voilà, il est 20h45 quand je retrouve Toulouse, et l'ami Pierre venu me chercher. Par contre je ne retrouve pas mon sac: il est resté à Roissy, eh oui! Je le récupérerai le lendemain.



;;;;;;;


Là se termine ce récit à rallonges. Je suis revenue depuis plus de 5 mois et tous mes souvenirs se mêlent en impressions enchantées. Il me semble tellement difficile de partager cette quintessence personnelle!


Alors je n'ai plus qu'un mot à dire, enfin deux: allez-y!


THE END

dimanche 13 janvier 2008


Mon fils et sa p'tite femme chinoise sont revenus de Chine...



Là-bas la famille de Mai-Zhen leur a organisé un mariage chinois traditionnel!



... dont une journée chez un photographe professionnel spécialisé qui leur a fait un book dément bourré de photos posées et retouchées avec fringues prêtées, maquillage, etc...




Voici quelques unes de ces photos: admirez les stars!



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samedi 5 janvier 2008

Tokyo 07, J11





JEUDI 24 AOUT 07




Ce matin, départ à 9h45 pour le Kabuki-za Theater! Le kabuki est un type de théâtre traditionnel, joué uniquement par des hommes cette fois, comme le nô. Je ne fais pas bien la différence entre le nô, le kyogen et le kabuki, le nô étant en principe plus savant, le kyogen étant un nô populaire, et le kabuki encore plus populaire??? En tous cas le dans le kabuki les acteurs ont un maquillage très élaboré (dans le nô et le kyogen ils portent des masques) et je crois que la principale différence est dans les sujets abordés; les musiques également sont différentes, le kabuki a son propre type d'orchestre comme j'y ai fait allusion dans ma note sur le riûteki, flûte de kabuki. Je vous renvoie à wikipédia d'où est tirée la photo suivante, pour de plus amples informations!




L'acteur de kabuki Otani Oniji II dans le role de Yakko Edobe, de Toshusai Sharaku, 1794:


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Le bâtiment déjà est bien particulier, d'autant plus qu'il est coincé entre des immeubles modernes.






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L'intérieur fleure bon son antiquité boisée, et nous avons deux places dans la première loge!



La scène et son rideau:



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La salle en cours de remplissage (ce sera complet):



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La loge: entrée avec guéridon de bois laqué; puis un rideau de velours rouge; après le rideau, un tatami surélevé avec deux coussins et deux dossiers amovibles et souples, et un espace creu devant pour les jambes. On peut donc s'asseoir soit en traditionnel (à genoux), soit en moderne (assis comme sur une chaise). Le bord de la balustrade fait table, et une thermos d'eau chaude avec deux verres en carton comportant un système d'infusion pour le thé (vert of course) nous attendent. Bois, velours. De l'autre côté de la salle il y un chemin d'entrée de scène surélevé qui va du fond de la salle jusqu'à la scène: le "chemin des fleurs", comme pour le nô, et qui permet aux acteurs d'entrer lentement.



Acteurs sur le chemin des fleurs, donc au milieu de la salle. Les loges d'en face de la nôtre s'arrachent à prix d'or car on peut voir les vedettes de tout près!



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Nous (Jean-Louis et moi) sommes à la représentation d'onze heures: il y en a deux autres, à 14h45 et 18h, et le tout forme le "Grand Kabuki". Je crois que certains spectateurs y passent la journée?



La première partie (de notre première partie, donc) est une pièce uniquement parlée, les effets sonores et musique sont enregistrés. C'est une histoire compliquée d'amour entre un souffleur de verre et une servante-princesse, mais celle-ci doit épouser le gouverneur anglais (moche et ridicule comme il se doit), et il y a un frère révolté, et tout et tout. Même avec le synopsis sous les yeux j'ai du mal à suivre!



La princesse et le souffleur de verre dans son atelier:



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Haru qui pense à tout nous a commandé un "pique-nique" pour l'entracte, qu'on nous dépose discrètement sur le guéridon d'entrée de la loge en temps et heure idoines. A l'entracte donc, tout comme au Takarazura, tout le monde déballe sa boîte-repas, dite bento, apportée ou commandée ou achetée sur place, assis à sa place dans la salle, ça fait vraiment drôle! Et que je te tricote des baguettes dans les petits casiers... Frérot et moi avons une version luxe dans une boîte en bois laqué, pleine de petits trucs très bons, et de riz chaud. Dans la salle, il y des boîtes de toutes formes géométriques, et toutes divisées en petites cases avec des mini portions, mais au final ça fait des repas tout à fait suffisants! J'imagine la même chose en France, le dépotoir que serait la salle après l'entr'acte! Ici non, tout disparait proprement dans les petites boîtes, et en route pour la suite.



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Deuxième partie: une histoire-prétexte avec beaucoup de morts, beaucoup de danses et les (très) longs cheveux noirs d'une femme coupés, ce qui semble être pire que la mort. Comme pour la première partie, le héros met un temps fou à mourir en se faisant hara-kiri et continue à chanter et à déclamer sans problème, on se croirait dans un opéra de Verdi! Et ça hurle à la mort dans tous les coins, il faut dire qu'une petite armée se fait mettre en pièces.



C'est chouette comme tout, surtout que cette fois il y a des vrais musiciens sur lesquels j'ai la meilleure vue puisque ma loge est quasiment au bord de la scène et à la même hauteur! Je vois même leurs partitions: elles sont écrites en très gros, sans doute car on n'y voit goutte.



Ils sont installés sur trois niveaux: de haut en bas, une rangée de 4 shamisens, une de 4 chanteurs, et au niveau du sol le flûtiste de rigueur et ses 3 percussionnistes. Il y en aura d'autres, épisodiques et planqués dans les coulisses: orgue à bouche, koto, gong...



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Après la représentation nous rentrons à la maison et là ce sont les préparatifs pour la party organisée par Jean-Louis et Haru: comme ils ne m'ont pas trouvé de spectacle de danse traditionnelle, ils ont invité une amie à eux qui pratique cet art et va se produire chez eux, devant une dizaine d'invités. En fait ça leur a donné beaucoup de travail parce que Noe, la danseuse, a besoin de pas mal de choses pratiques: espace, éclairage, rideaux, sono... et une chambre pour se préparer avec coiffeuse et grand miroir... Fumi, son mari et son fils sont arrivés pour aider à la préparation. Noe danse admirablement. Il fait très chaud et la pauvre dégouline sous son kimono traditionnel. Eventail, ombrelle, masques, elle nous propose un spectacle complet en deux parties.



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Je lui assure l'entracte (elle doit se changer et c'est pas une mince affaire) à la flûte (traversière occidentale, hein, hé ho!) en jouant deux pièces françaises: Marin-Marais et Debussy. Plutôt pas mal je pense, sauf quelques sons graves difficiles pour cause de patinage dus à la chaleur!






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Ensuite les bento arrivent (eh oui, on peut en manger chez soi aussi!), et la soirée se poursuit en parlant français, anglais et japonais. C'est très sympa, il y a là des personnes bien intéressantes. J'ai en particulier un échange très touchant avec Yuki (ma petite prof de gagaku de la veille) qui me parle de mes musiques (je lui ai offert un CD) et de sa vie à réorienter.






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Il faut presque mettre les gens dehors, pourtant il n'y a pas de saké! En fait ce genre de soirée, c'est-à-dire être invité chez quelqu'un, se fait très rarement ici et les invités ne savent pas quand il est de bon ton de partir... donc ils restent! Jean-Louis s'en sort en remerciant tout le monde à la cantonade et en leur souhaitant bon retour, ce qui est très bien pris alors qu'en France ce serait un peu malpoli. Il m'avoue après qu'il a dit aussi que j'étais très fatiguée... Nonmého! Mêm'pavré!





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J'aime bien ces deux dernières photos où on voit (en haut) Haru et une amie s'apprêtant à boire une tasse de thé, et (en bas) Yuki buvant, dans une pose féminine typiquement japonaise: on tient la tasse d'une main par en-dessous et l'autre main tient le bord opposé: quand on boit cette main vient cacher la bouche. Je trouve ça furieusement classe et je me suis surprise à faire pareillement moi-même, c'est trop joli.




Je me couche heureuse mais tout à coup le coeur serré: plus qu'un jour, je repars après-demain!


(...à suivre)








vendredi 4 janvier 2008

Des nouvelles de Coline


Aujourd'hui je ne résiste pas plus longtemps au plaisir de trascrire ici un mail reçu de Coline il y a quelques jours

Je vous le livre tel quel, avec le français approximatif qui ne s'est pas arrangé avec la plongée dans l'anglais...

Pour une bonne compréhension de ce qui suit, précisons qu'elle est chez notre amie Patricia qui est française, son mari Paul qui est américain et leur fille du même âge qu'elle: Sophia.



COUcou!!!! apres quelques semaines a me dire ''y faut que je leur envoi un mail, y faut que je leur envoi un mail...ect''...eh oui ca y est je prend mon courage a deux mains, et 10 minutes de mon precieux temps passe ici pour vous raconter comment ca se passe.

bon...on va commancer par la deuxieme semaine apres mon arrivee. Ce premier lundi ou j'etait la, sophia n'as pas eu cour de la journee (si on peu appeler ca des cours...en fait c'est plus comme un clae l'ecole ici =) )

on prenai un the en ville et on avait rien a faire donc comme a chaque fois qu'on a rien a faire, on a eu une idee.

on a passe l'apres-midi a rentrer dans tout les restos, coffeeshop et autres sortes de food distribution que les americains utilise regulierement afin d'avoir la possibilitee de depensser leurs sous au moins tout les quart d'heures...

et on y a pris des applications qu'on a remplies le soir meme et qu'on a re distribue le mardi apres midi...un monsieur gentil dans un coffeeshop ''cambria capuchino'' a donne un coup de fil et m'as dit que je pouvais commancer maintenant, j'ai donc enfile un tablier et j'ai commancer a apprendre tout les differents cafes, latte, mocha et autres expresso facon ''starbuck coffee''

j'y suis retourner le lendemain apres-midi et entre temps un autres trucs de sandwich m'as propose un job mais sous les conseils de Patricia et du monsieur du coffeeshop jai dit non (aparament les autres employes, tous masculins et pour cause..craigne)

le jeudi sophia etait en vacances et j'ai ete l'aider a son boulot c'est super sympa c'est un truc avec pleins d'habitues, c'est pas de la grande cuisine mais on fait du grand services lol et en etant deux Sophia recolte le double de pour boires...qu'on se partage donc (en gros 70$ chacune en une aprem) je l'ai aidee aussi le samedi puis le dimanche et cette fois la il y avait le patron...qu'y m'as amener une application devant tout le resto en me disant qu'il etait ravi que je sois ici (oui bon y exagere toujours un peu)

et qu'y pourrais peut etre me trouver des heures. =) c'est genial pour moi dans le sens ou quand je travaille la bas je m'eclate je passe toujours des bons moments et je peu discuter tranquillement avec les clients sans etre obligee de tout comprendre, bref.

lundi, on a cuisine puis on est aller cher la soeur de Paul ou il y avait une bonne parti de la famille pour un repas sympa...et bourrant lol dans mon sens a moi on a tellement mange qu'on a meme pensse a arreter de manger pendant 10 jours.

Mais le lendemin matin, on etait au ranch cher une autre soeur de paul et il a fallut re feter noel avec le fils de maura, son ex-mari et grandine et les voisins, donc ca a commancer au petit-dej et ca c'est termine..a 4h30, apres le repas de midi donc =)

entre temps on a quand meme fait une ballade a cheval avec Brayan.

a oui j'ai oublie j'ai eu pleinssss de cadeau!!! un bracelet a 60$ de la grand mere de sophia (elle avait oublie le prix dessus) sophia a eu le meme avec des sous en plus il est treeees joli j'ai eu une grosse boite de cookies fait maison, un beau bonnet blanc et des grosses chausettes-chausson de maura des mms rose, un mini pot de ketchup et des bar de chcolats-almonts maxi size de sophia bien sur (!) et paul m'as ramener de LA un super traitement pour l'acne jespere que ca va marcher!!

donc le lendemain de noel on est aller faire un hearding calls donc rassembler des vaches et les amener quelques part pour vacciner, tatouer et castrer les veaux (je vous passe les details) j'adooore ca enfin la partie a cheval quoi c'est genial.

l'apres midi on s'est fait une ballade de 2 heures avec Sophia.

le lendemin sophia est rentrer cher elle parce qu'elle devait aller cher le docteur mais John avait besoin d'aide dans le ranch alors je me suis scrifiee pour rester =) =) =) trooop bien on a catcher des ''bulls'' et on les a reparti dans differents groupes de vaches donc toujours la moitie a cheval.

et aujord'hui on a fait un grand hearding calls je commance a gerer et j'ai trouve mon cheval chouchou lol.

Jonh m'as malgres moi paye pour ce ''boulot'' non mais frenchement etre payee pour quelque chose qu'on reve de faire...

bref voila.

a oui c'est pas fini la fille du patron du resto de Sophia a appeler elle me propose de faire du bossing tout les week-end au resto et de me payer pour mes heures + partage de pour-boire donc c'est parfait je commance demain a 9heure...oulaa y faut que j'aille me coucher.



je pense bien a vous, desole pour le peu de mails mais je vis un peu genre..a fond =)

a oui on a fait une premiere baignade dans le pacifique..gele mais paul m'as trouver une combi entiere ca aide beaucoup!

(on etait quand meme que 2 dans l'ocean...)



je vous garanti pas de faire aussi precis la prochaine fois =)

jvous embrasse tres tres fort

merci encore pour tout ca..je crois que cette annee m'apporte beaucoup surement plus que vous pouvez imaginer, interieurement surtout enfin bon...MERCI de faire que tout ca soit possible.

(aucun rapport mais on fait du yoga regulierement ...merci Sophia lol =) )

gros bisous a tous

si vous pouvez faire passer aux grand-parents si ca vous parrait faisable...

je vous aiiiiiiiiiiiiiimes

=)


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Je ne sais pas ce qu'est un hearding call mais ça sent bon la sueur, l'écurie et les bottes, non?

mardi 1 janvier 2008

MADRID !


Voilà qui changera de Tokyo: ce Noël Christian et moi sommes allés passer 3 jours à MADRID.


Pourquoi Madrid? Parce que c'est la seule ville du sud desservie par Easyjet depuis Toulouse!



Comme nous nous y sommes pris un peu au dernier moment, le budget était un peu trop élevé pour Venise ou Rome... Ce fut donc Madrid.



Alors Madrid c'est très grand mais le vieux centre pas trop; l'aéroport n'est pas si loin du centre, mais il a fallu sortir du métro à la station du deuxième changement de ligne (pourquoi? mystère... nous ne parlons ni ne comprenons pas la langue des autochtones!) Nous étions bien loin de notre hôtel, si loin que le boulevard où nous errions n'était même pas sur le plan du Guide du Routard! Et pour trouver un taxi vers 22h30 le soir du réveillon de Noël... Bon courage. Nous avons fini par en héler un qui a bien voulu:



1) s'arrêter



2) nous prendre à son bord.



Nous avions bien compris les signaux des autres: il est tard, vous allez trop loin, je vais manger.



Celui-là a commencé à faire les mêmes gestes, et puis je ne sais pas pourquoi, il a fini par nous faire signe de monter!



Ce qui nous a valu un impressionnant rodéo à travers la ville assez déserte heureusement: 90-100 km/h avec coupages de files pour rejoindre la voie des bus, grillages de feux rouges et samba à fond dans l'auto-radio. Et 6€ de supplément d'entrée.



Ensuite il a fallu patienter un long moment devant la porte cochère en bois massif de l'hôtel dûment réservé par internet, avant que le veilleur de nuit nous ouvre.



Alors quand enfin nous avons pu poser notre sac dans la chambre, il était 23h15 et nous avons été très d'accord pour dire que ça allait comme ça, que notre sandwich de la maison mangé dans l'avion suffirait pour jusqu'au lendemain et qu'on allait faire le réveillon en lisant au lit (aux lits plutôt, hélas pas de lit double mais deux lits jumeaux).



Et puis pendant que Christian s'endormait j'ai regardé le Chevalier à la Rose sur Arte, un vieux film (1926) délicieusement ringard et rigolo sur la très belle musique de Richard Strauss avec plein de solos d'alto. Wikipédia dit que c'est Richard Strauss lui-même qui a adapté sa musique pour le film, et qu'il a dirigé lui-même l'orchestre pendant la projection.



Après cette arrivée difficile donc, il n'est plus rien arrivé de fâcheux, si ce n'est que pour entrer au Prado il aurait fallu faire la queue au moins deux heures, voire plus, et ceci malgré des essais à différentes heures et jours. Alors tant pis.



Nous avons donc arpenté rues, places et jardins trois jours durant. Il faisait très beau et bien froid et Chéri s'est acheté un bonnet pour moins se geler les oreilles (pask'il a les chweucourts). Nous avons bien profité des cafe con latte des cafeteria qu'on trouve à tous les coins de rue, des p'tits restaus sans fumeurs (certains affichent qu'il est permitte de fumador, les rustres!)



Bon, il y a plein de jolies placettes (plazza Mayor, plazza Santa Ana, etc... de jolies petites rues avec façades traditionnelles (balcons de fer forgé, volets à persiennes, azulejos) et des devantures joliments colorées et tarabiscottées aux bars et magasins.



Il y a aussi de magnifiques jardins: le jardin botanique, ses serres de cactus et végétation tropicale, et sa collection de bonzaïs (juste à côté du Prado, nous y avons digéré notre déception au soleil!) et surtout le splendide jardin du Retiro et son palais de cristal absolument magique.



A part ça, ben euh... des gros monuments et palais délirants, et c'est tout. Difficile de ne pas comparer avec Barcelone où il y a, en plus des places, rues sympas et palais: 1) Gaudi, 2) la mer 3) les ramblas, ce qui change beaucoup l'ambiance, l'intérêt et l'animation.



Mais bon, le but a été atteint: un bon dépaysement, quelques chouettes images dans la la tête.



Et quelques photos:



Un type très infatué au jardin botanique


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Presque invisible car transparent:

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le Palais de Cristal au coeur du Parc du Retiro

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un joli petit chérubin et son poisson cracheur, toujours au Retiro:
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des tourelles pas trop sobres:
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et l'ours et son arbousier de la Puerta Del Sol, un des symboles de Madrid.

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Cette Puerta Del Sol est au coeur de Madrid... et de l'Espagne, puisque de là part le kilomètre zéro de toutes les routes d'Espagne. Traditionellement, les espagnols se retrouvent là au 31 janvier et avalent un grain de raisin à chaque coup du carillon de minuit, c'est-à-dire au moment où j'écris: il y a quelques heures. J'ai bien pensé à eux!


C'est aussi le rendez-vous obligé pour faire du shopping: toutes les grandes chaînes de magasins ont ici pignon sur rue, et je ne suis pas dépaysée: Pimkie, Zara, etc... Mais il y a aussi l'immense grand magasin El Corte Ingles que j'ai trouvé rien qu'en remontant la foule chargée de ses sacs en plastique.

Au retour le métro fonctionnait. Par contre je ne sais pas si c'est toujours comme ça, mais les couloirs étaient absolument dégueulasses, couverts de papiers, de journaux, de canettes et autres crasseries diverses.

Et Christian a bien failli se faire taxer son portefeuille en se faisant coincer par des jeunes qui lui bloquaient l'accès au wagon. Heureusement le picpocket devait être débutant parce que Chéri l'a senti venir!





Et voici qu'il ne me reste plus qu'à te souhaiter,



ô ami/amie lecteur/lectrice





une bonne et heureuse année 2008!




Qu'elle soit pleine d'expériences et de découvertes,



extérieures mais surtout



intérieures.

lundi 17 décembre 2007

Tokyo 07, J10


MERCREDI 22 AOUT: JOUR 10


Et on clique ci-dessous!
Ryûteki et shô: dépaysant, non? (sauf pour Jean-Louis et Haru of course...)


Rencontre avec Oofuku Yuki, jeune femme responsable des programmes français d'éducation pour la chaîne NHK. Jeune très sympa, très vive, et qui parle plutôt bien français, ce qui ne gâte rien au niveau communication. Elle s'est mise il y a un an à apprendre la flûte et c'est devenu une passion pour elle. Jean-Louis l'a dénichée sur internet, comme les autres flûtistes que j'ai rencontrés!


C'est elle qui se déplace, et elle arrive chez mon frère avec une fue qui est en fait un ryûteki (fue = flûte, ryûteki = flûte utilisée dans l'orchestre du théâtre gagaku)


Et elle m'en offre une, comme ça, paf. En plastique, mais tout de même!



La zique ci-dessus est extraite d'un CD où joue son professeur, qu'elle m'a donné pour compléter le cours. Je n'ai aucune indication ni de nom ni de titre, Yuki si tu me lis, dis-moi tout! J'ai choisi cet extrait parce qu'en accompagnement du ryûteki on entend un instrument merveilleux que j'adore: le shô, ou orgue à bouche, formé de quelques petits tuyaux d'orgue reliés à leur base sur une cavité dans laquelle on souffle.



Mais revenons au ryûteki! Nous voilà dans les explications: on s'en sert pour le nô, c'est un instrument et une musique très anciens qui viennent de Chine, etc... Yuki quant à elle fait partie d'un groupe qui ne joue que des musiques qui ont mille ans!





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Et hop au boulot. Il faut s'asseoir en tailleur, les hanches à 13h30 par rapport au public. Elle me montre les doigtés, et on y va!



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Ça marche plutôt bien sauf que je joue un demi-ton plus haut qu'elle, et je n'arrive pas à couvrir assez l'embouchure pour faire baisser la note sans que le son se barre... Sinon cette fois-ci la notation se fait en caractères chinois, heureusement elle sait me les dire en do-ré-mi etc. On lit de haut en bas et de droite à gauche. J'aurai vu de tout, solfégiquement parlant! Il y a aussi des petits signes particuliers à apprendre pour les « actions » qui consistent à, par exemple: passer le doigt sur le trou de droite à gauche (le son descend et remonte), ou encore: tourner l'embouchure pour un léger glissando; et autres subtilités.



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A mon niveau je trouve que je m'en tire plutôt bien , techniquement et solfégiquement; mais quelle mobilisation de neurones pour lire une nouvelle notation et jouer avec de nouvelles données (position, doigtés, gestes...) ! Après le cours nous allons manger dans un restau sympathique avec une charmante tenancière aux cheveux blancs coiffés en chignon qui vient nous parler avec quelques mots de français. C'est très bon.


Il y a un joli patio mais chaleur et donc clim obligeant nous devons le contempler de derrière la baie vitrée.



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Ensuite Yuki repart, et nous rentrons à la maison. Je tape mes compte-rendus, je trie mes photos, etc... Haru et moi attendons que le soleil soit assez bas et qu'il fasse moins chaud pour sortir faire les magasins.



Haru m'emmène dans un magasin de kimonos traditionnels. J'achète un yukata chic avec une obi pour Christian:



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un autre pour moi, avec obi, et plein d'accessoires pour saucissonner la bête sans que rien ne pendouille ni ne dépasse. J'ai droit à l'essayage sur un tatamis entouré de grands miroirs , et voilà, à défaut de la tête j'ai un corps de japonaise en kimono, c'est-à-dire que toutes les formes sont soigneusement cachées: seins aplatis, chute de rein comblée, etc. Je ne dis pas que dans mon cas la perte soit bien dommageable mais je me sens un peu niée en tant que femme malgré tout. Réaction occidentale ou réalité?



En plus il fait très chaud là-dessous alors que c'est un vêtement d'été! Mais bon, allez, c'est très élégant.



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Je complète la panoplie par les chaussettes spéciales, qui ont une semelle rigide, se ferment avec des agraffes derrière la cheville et ont le gros orteil séparé, et des "geta", c'est-à-dire les socques traditionnelles que je n'ai vues portées qu'au théâtre. Les japonaises en yukata dans la rue en portent, mais sans les blocs de bois (on les comprend...)


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Les geta ont ceci de particilier qu'en les important dans un foyer occidental, le mien par exemple, elles mettent en transe joyeuse toute fillette de 8 à 14 ans de passage. Les fillettes ne quittent alors le foyer si bien nanti qu'à regret.



J'ai aussi ramené un yukata "traditionnel moderne" pour enfant, c'est-à-dire composé d'un short et d'une veste croisée courte pour pouvoir bouger, quand-même! Aliénor, à qui il était destiné, l'a bien porté, mais je n'ai pas de photo.




En rentrant de nos achats vestimentaires nous trouvons Jean-Louis en partance pour le Bricomarché local, et nous l'accompagnons. C'est l'occasion d'une ballade à pied de nuit (la nuit tombe tôt, vers 18h) à travers ce quartier résidentiel (huppé tout de même) où les maisons avec jardin sont toutes très différentes et très jolies, soignées, et sentent le confort douillet.



De l'extérieur, le Bricomarché ressemble plutôt à, je ne sais pas, des garages mitoyens construits de bric et de broc, mais non, c'est bien le magasin. Pour entrer, il faut longer un long couloir qui en fait le tour et où sont exposés déjà des brouettes, plantes, chevets, chaises... Dedans, oui, ça ressemble à un magasin de briclolage, mais avec pas mal de choses dont j'ignore l'utilité. Haru m'éclaire sur un rayon contenant du matériel pour les tremblements de terre: petits étais en fonte, rations de survie, WC de survie! (j'ai pas bien compris le principe), haut parleur pour appeler les secours.



J'achète des jolies baguettes à offrir, en bois différents. Je reste scotchée par le rayon d'ustensiles de cuisine, tous plus beaux et en bois ou bambou les uns que les autres... trop gros pour en ramener! (Depuis j'ai découvert Paris-Store près de chez moi qui vent plein de vaisselle et ustensiles chinois et japonais.)



Le soir, nous mangeons à la maison un repas du traiteur d'Okaidyu, une chaîne de magasins d'alimentation assez luxueux. Haru me fait goûter plein de trucs inconnus. C'est fou tout ce qu'on peut manger au Japon alors qu'on est végétarien. Et on peut y aller sans remord: pas de graisse, pas de sucre!



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jeudi 13 décembre 2007

Comment se débarrasser de ses enfants

Un intermède avant de continuer les chroniques de mon voyage au Japon:


Mardi 11 décembre j'ai expédié mes enfants le plus loin possible!



1) Coline, départ 12h10: elle a l'air de partir pour le week-end avec sa petite valise, mais elle est juste très classe: elle part pour trois mois à Cambria, près de Los Angeles!




Adieux déchirants d'avec Noémie la grande amie:


Le voyage s'est bien passé malgré le petit doute persistant par rapport au visa refusé en juin, mais grâce au nouveau passeport biométrique il n'y a pas eu de problème. Elle a bien géré les deux changements d'avion: l'un à Munich (1 heure de battement) et l'autre à San Francisco (1/2 de battement avec douane, prise d'empreintes et tout le tremblement made in US-parano).


La voici donc pour trois mois dans chez Patricia et Paul O'Connor et leur fille Sofia, famille franco-américaine repartie de France il y a quelques années.



2) Philémon et Zhen-Zhen: départ 15h35. Ils ont chacun une grosse valise et partent pour 3 semaines en Chine.




Ils sont bien arrivés eux aussi, après un changement à Munich aussi (pour un peu ils seraient partis tous les trois ensemble!). Ils ont atterri à Beijing qu'ils visitent je pense avant de partir chez les parents de Zhen-Zhen où ils vont faire un mariage traditionnel (bidon puisqu'ils sont déjà mariés!) On attend les photos!


Et voilà, double lancer réussi.


Du coup à Noël Christian et moi partons trois jours visiter Madrid. Ole!